Le toponyme Chicoutimi, une histoire inachevée, de ses origines géologiques à 2002», un essai de 328 pages avec lequel il souhaite relancer le débat sur le nom de la ville issue des fusions de 2002 dans le Haut-Saguenay. Le lancement aura lieu à 19h, à la salle Racine de l’Hôtel Chicoutimi, 460, rue Racine Est, Chicoutimi.

Cet ouvrage se veut la référence en matière de développement géologique de la région et du site de Chicoutimi. L’auteur raconte comment, il y a un milliard d’années, la région est sortie des profondeurs de la terre, s’est promenée du sud au nord, a vécu des compressions si importantes qu’a émergé une chaîne de montagnes plus hautes que l’Himalaya, qui s’est ensuite érodée au point de pratiquement disparaître sous les flots. Au cours des deux derniers millions d’années, un glacier recouvrant une bonne partie de l’hémisphère nord concourt à modifier encore plus ce coin de terre.

L’auteur transporte par la suite les lecteurs au temps des premiers arrivants dans la région et du rôle stratégique du site de Chicoutimi. Les Paléoindiens, les Iroquoiens et les Algonquiens se sont succédés sur ce coin de pays, à la recherche de nouveaux terrains de chasse qui s’étendaient de « jusqu’où l’eau est profonde » jusqu’à la mer du nord, un passage obligé pour quiconque remontait le Saguenay.

L’auteur met en relief l’aspect mythique et insaisissable du royaume du Saguenay du temps de Jacques Cartier et le lieu concret et localisé qu’est Chicoutimi. L’essai traite de la découverte de la région par Jean De Quen, de la révélation du nom Chicoutimi par deux jésuites et du développement du site pour en faire un poste de traite et une mission catholique. L’auteur décrit également le développement fulgurant du site de Chicoutimi, qui passe d’un poste de traite à une ville bien établie, métropole du bassin hydrographique du Saguenay, tant au niveau commercial, qu’industriel et institutionnel.

La préface est de Pierre Gill, éditeur, Éditions des Premières nations, et auteur du livre, paru en 1988, Les Montagnais, Premiers habitants du Saguenay – Lac-Saint-Jean. La postface est signée par M. Denis Vaugeois, historien, éditeur et ancien ministre des Affaires culturelles sous René Lévesque.

L’auteur

Né en 1942, à Chicoutimi, diplômé en génie, administrateur de profession, profondément attaché à la région du Saguenay, M. Pelletier a occupé plusieurs fonctions professionnelles et administratives à l’Alcan à Alma et à Arvida, aux Industries Tanguay à Saint-Prime, aux Industries Saguenay, à La Baie, où il était un des actionnaires et, enfin, chez STAS, à Chicoutimi, jusqu’à la fin de 2005. Jacques Pelletier débute en 2009 ses recherches afin de comprendre les raisons pour lesquelles le nom de Chicoutimi, choix naturel pour désigner la nouvelle ville issue des fusions municipales, en 2002, fut ignoré et qu’une faible majorité de la population lui a préféré Saguenay. Parallèlement, il s’implique en politique et fonde, avec 9 autres citoyens, un parti politique municipal à Saguenay. Ce livre lui a demandé des milliers d’heures de recherches et de rédaction et c’est avec la satisfaction du travail accompli que l’impression de ce volume a été confiée aux Imprimeurs associés de Chicoutimi.

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Source :
Jacques Pelletier, auteur et fondateur des Éditions Ichkotimi
418 696-2012
ichkotimi@gmail.com